Description
Une belle maison bourgeoise remaniée au XIX °siècle domine le vignoble. A quelques pas, le tertre de Roland surveille le vignoble tel un gardien ancestral. La terre du Château Roland La Garde est empreinte d’histoire et donne l’envie aux hommes qui la cultivent de se surpasser. Terroir, traditions et Grand Vin se marient bien en ce lieu. Bruno Martin, dans la continuité de ce qui avait été amorcé par son père Olivier, a su tirer le meilleur parti d’un vignoble qui offrait de nombreuses prédispositions.
Caractère du sol (argilo-calcaire avec des variations argile-limoneuses), ensoleillement, et un nom à défendre. Cet héritage de 7 générations n’a un sens que s’y on se l’approprie et c’est ce qu’a fait Bruno Martin. Aujourd’hui, son fils Guillaume, 8ieme génération, vient continuer le travail de ces terres.
De la propriété de 25 hectares constituée par son père, Bruno Martin a amorcé une révolution depuis 1990 et s’est inscrit dans la modernité à l’entrée du XXIe siècle. Huit ans auront été nécessaires pour créer un Grand Vin. Mais quel vin ! Château Roland La Garde – Grand Vin s’inscrit comme le digne héritier des Grands Vins de Bordeaux.
Château Roland La Garde s’étend aujourd’hui sur 29 hectares avec des vignes datant d’une vingtaine d’années en moyenne sur un terroir Cultivant à 74% des Merlots, 20% des Cabernets Sauvignons et 6% Malbec, ces cépages permettent de produire une gamme à 3 vins rouges. Etre au plus proche de la nature et de ce qu’elle donne chaque année a toujours été la priorité pour Bruno Martin. Faire les plus beaux vins le plus naturellement possible et permettre à aux terroirs de s’exprimer sans artifices est une des motivations de Bruno.
Les vignobles ont donc été convertis en Biodynamie depuis 2008. Depuis toujours la culture de la vigne a éxistée sur cette propriété. Les sols ont été labourés avec le cheval, puis avec le tracteur, mais jamais de désherbant chimique n’ont été utilisés. La vie du sol a toujours été respectée. Fort de ces pratiques, Bruno décide de passer l’ensemble du vignoble en culture biologique, et c’est la première étape.
«Il ne faut pas offrir à nos enfants un cadeau empoisonné» dit-il sagement. «On veut simplement respecter les lois naturelles de la nature. L’objectif reste le vin : sa valeur, son originalité et sa pureté» ; «Le vin à un sens, il est vivant, il doit nous envahir de son énergie. Le chemin de la découverte est encore long et la voie de la biodynamie nous aidera».
Bruno Martin, vigneron passionné, aime la nature. Bien plus qu’un outil de travail, ses rapports avec elle sont passionnés. La conversion de ces vignobles en biodynamie est un premier exemple. Loin d’un simple effet de mode de consommation, il s’agit pour lui d’un vrai principe de vie. D’une philosophie, «C’est mon chemin de vie», aime-t-il à dire. Ainsi sur ses domaines il préserve les espèces végétales qu’il aime à photographier quand le temps le lui permet. Orchidées Sauvages à Roland La Garde, Tulipe Raddii (rouge) et Tulipe Sylvestris (jaune) à Sainte-Luce Bellevue témoignent des sols qu’il respecte. Des sols qui gardent également des traces des hommes depuis des millénaires et dont il conserve précieusement les vestiges. Pour Bruno Martin, «c’est un héritage qui a du sens».
Son domaine est en conversion depuis 2008 ; les certifications pour l’agriculture biologique sont obtenues en 2012 et celles pour la biodynamie en 2014, avec le label Demeter pour l’ensemble des vins de la propriété. Le travail sur la biodynamie, aussi bien au chai que dans la vigne, en respectant le calendrier de Maria Thun (voir Biodynamie en page d’accueil), a apporté une conservation et une amélioration des richesses des sols ainsi qu’un renforcement de l’interaction plante/sol. Les résultats de ce travail se ressentent dans le vin lors des dégustations où l’on retrouve une meilleure expression aromatique, ainsi qu’une minéralité et une pureté caractéristique de ce travail en biodynamie. 
